Les risques associés à l’investissement immobilier en 2023
L’investissement immobilier est une manière de placer de l’argent qui peut procurer d’excellentes récompenses, mais elle comporte aussi des dangers. Ces périls peuvent varier en fonction des circonstances et des conditions économiques. En 2023, l’investissement immobilier est confronté à diverses menaces. Découvrez ici, de plus près les principaux risques auxquels vous pourriez être confronté si vous optez pour l’immobilier en 2023.
Plan de l'article
Les risques économiques
Le secteur de l’immobilier neuf subit de plein fouet les répercussions économiques actuelles. Il convient notamment de considérer l’impact de l’augmentation générale des prix, qui exerce une influence significative sur les coûts de fabrication. Les hausses de prix sont en grande partie attribuables à la guerre en Ukraine et à l’augmentation du coût de l’énergie.
Lire également : Quel âge a Charla Carter ?
Les insuffisances en termes de fournitures et les entraves relatives au magasinage prolongent les échéances de livraison des projets de construction. Par ailleurs, les récentes règlementations relatives à l’édification ont pareillement une incidence considérable sur les tarifs. Cette situation est aggravée par les réticences de certaines autorités municipales à accorder des permis de construire en raison de craintes liées à la surconstruction. En plus, la flambée des prix des matières premières décourage les promoteurs de lancer de nouveaux projets jugés trop coûteux.
Dans 18 des 35 plus importantes métropoles de France, les tarifs de l’immobilier ont enregistré une décroissance, d’après les données fournies par MeilleursAgents. Les grandes métropoles comme Bordeaux, Nantes, Lyon et Paris, ont enregistré une décroissance de 1% à 3% sur les tarifs des biens immobiliers selon Century 21.
A lire en complément : Logo Uber : histoire de la marque et origine du symbole
MeilleursAgents a rapporté que Bordeaux a connu la chute de prix la plus prononcée, avec une baisse annuelle de 3,1%. Paris et Le Havre suivent de près, avec des baisses respectives de 1,3% et 0,8%. Sur une période de trois mois, les villes de Mulhouse, Nîmes et Rouen ont subi les baisses les plus importantes, enregistrant respectivement une diminution de 3,4%, 3,1% et 3,1%.
Les risques climatiques
L’élévation des niveaux de la mer et les inondations sont des corollaires indéniables du réchauffement planétaire. Le cabinet Callendar, une entreprise spécialisée dans l’évaluation des dangers associés au changement climatique, a publié une enquête très intéressante. Elle estime qu’en 2050, près de 15 000 accords immobiliers conclus entre mi-2016 et début 2023 deviendront vulnérables à l’inondation, avant l’expiration de la période moyenne de détention.
L’ensemble de ces propriétés, d’une valeur totale de 5 milliards d’euros, subira une dépréciation substantielle. Dans le scénario le plus négatif, 10% des habitats situés en bordure de mer seront exposés aux menaces de la montée des eaux. D’après ces prévisions, les villes les plus durement affectées seront Le Havre, Bordeaux et Brest.
Les dangers liés à la structuration légale et fiscale de l’investissement
L’achat d’un bien immobilier requiert une préalable évaluation de sa rentabilité. À cet effet, l’investisseur doit scruter sa situation fiscale et patrimoniale. Il doit s’assurer assurer d’une part de sa capacité à couvrir les échéances du prêt immobilier avec les recettes locatives. D’autre part, l’investisseur doit veiller à bénéficier des avantages fiscaux qui sont en accord avec son investissement.
Dans ce cas d’espèce précis, le risque encouru est double. Dans un premier temps, l’investissement immobilier peut être décevant en fin de compte et ne pas garantir des gains locatifs espérés. Soit la déduction fiscale proposée par le régime juridique en vigueur (la loi Pinel, la loi Malraux, etc.) peut ne pas répondre aux attentes de l’investisseur, en termes d’allègement fiscal attendu.